Accueil > Chirurgie de la silhouette > Lifting des bras et des cuisses
Lifting des bras et des cuisses
Définition du lifting des bras et des cuisses :
Lorsqu’il existe un relâchement de la peau au niveau de la face interne des cuisses ou des bras, une lipoaspiration isolée n’est pas suffisante. Seule une remise en tension de cette peau est susceptible de corriger ce défaut : c’est le lifting de la face interne de la cuisse ou de la face interne du bras.
L’intervention a alors pour but de réaliser l’ablation de l’excédent de peau, de réduire l’infiltration graisseuse sous-jacente.
En pratique :
Le lifting de cuisses, consiste à pratiquer une incision en avant, près du pli de l’aine. Cette incision se prolonge dans le sillon situé entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse, plus loin en en arrière jusqu’au pli fessier où elle se termine. Cette incision correspond à la future cicatrice.
Suite à l’incision, la peau en excès est retirée à la demande, et une fixation est réalisée en profondeur au ligament aponévrotique. La cicatrice se trouve ainsi cachée dans un pli naturel et se révèle de ce fait relativement discrète.
En fin d’intervention, le praticien réalise un pansement à l’aide de bandes élastiques collantes. Il peut aussi mettre en place un panty de liposuccion.
Remarque : Une lipoaspiration est associée au lifting de cuisse s’il existe une infiltration graisseuse de la région.
Pour le lifting de bras, l’incision s’étend du coude à l’aisselle. La future cicatrice est placée à la face interne du bras afin d’être plus facilement dissimulée. En général, pour cette catégorie de lifting, une lipoaspiration complémentaire n’est pas nécessaire.
A Noter : l’hospitalisation s’effectue dans la plupart des cas entre 24 heures pour le lifting de bras, et 48 à 72 heures pour le lifting de cuisse. L’intervention se pratique presque toujours sous anesthésie générale et dure entre 1 et 2 h 30. Elle est systématiquement précédée d’un bilan préopératoire et d’une consultation d’anesthésie.
Après l’opération :
Parmi les suites opératoires, ecchymoses (bleus) et œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régressent normalement dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.
Les douleurs sont, en règle générale, peu importantes, limitées à quelques phénomènes de tiraillements et d’élancements.
La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture : durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal. Cette cicatrice, souvent rosée pendant les 3 premiers mois, s’estompe en principe après le 3e mois, et ce, progressivement pendant 1 à 3 ans. Elle ne doit pas être exposée au soleil avant 3 mois.
A Noter : La pratique d’une activité sportive peut être reprise progressivement à partir de la 6e semaine postopératoire.
Le résultat :
Il est apprécié dans un délai de 6 à 12 mois après l’intervention. On observe, le plus souvent, une bonne correction de l’infiltration graisseuse et du relâchement de la peau, ce qui améliore nettement la morphologie de la cuisse ou du bras.
Cette transformation de silhouette se fait néanmoins au prix de cicatrices qu’il faut savoir accepter.